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samedi 15 avril 2023 - dimanche 16 avril 2023

Assemblée Générale 2023 en région Lilloise (Hauts de France)

Compte-rendu

Lors de notre Assemblée Générale du 16 avril 2023 à Saint-André-lez-Lille, le Conseil d´Administration a été renouvelé par tiers comme prévu dans nos statuts ; il se constitue dorénavant comme suit :

Président : Jean-Pierre Arnault
Vice-Présidents : Jean-Marc Lebout (Rédacteur en Chef), Gérard Mougin, Michel Trémouille
Secrétaire : Jocelyne Boizard
Trésorier : Michel Trémouille
Membres : Jalal Aro, Jérôme Collomb, Patrick Desnoulez, Francis Diter, Alain Duchaussoy, Denis Lambotte,  Patrick Mathis, Yolande Mauffrey, Yves Roussel (Rédacteur Adjoint)

Un week-end chaleureux et convivial pour nos Adhérents

par Yolande Mauffrey

Tout commence dès le samedi 15 avril; pour les pressés des retrouvailles, pour les pressés de faire la fête, c’est comme pour les enfants: pourquoi attendre! Donc beaucoup  se retrouvent dès le repas de midi sur le lieu qui nous héberge, l’hôtel Campanile de Lomme en banlieue lilloise, un peu difficile à trouver car le GPS refuse d’aller plus loin que l’un des rond points de la zone commerciale. Enfin nous sommes là, nous retrouvons les visages familiers autour d’un bon repas préparé spécialement pour nous. Aussi il y a déjà de la joie dans les cœurs pour prendre le chemin du musée de la rubanerie à Comines, en Belgique.

Nous sommes accueillis par une dame charmante, Anny Beauprez, guide bénévole très compétente pour nous faire visiter le musée du groupe Fauchelle dont 10 usines de produits de haute technologie sont sur le territoire de Comines France. Seule la petite rivière sépare les deux communes. Donc nous pénétrons dans ce sanctuaire du ruban utilitaire qui fournit l’armée, la médecine, et la haute couture. Mais ici il n’y a que des démonstrations. D’ailleurs, outre une fermeture éclair géante, nous sommes accueillis par Simon le rubanier, “bleu ventre” à cause de son grand tablier bleu , et son accessoire indispensable, le crochet. Tout près de lui, Une sculpture de Sainte Catherine, patronne des rubaniers comme des couturières, fêtée donc le 25 novembre. Bien sûr ele protège les marmousets, c.a.d les apprentis rubaniers. Ils ont d’ailleurs leur propre fête, le 3eme dimanche de juillet. Une plaque rend hommage au fondateur du musée, Simon Vanhée.

Notre guide nous présente  successivement la préparation des bobines de fils de chaîne pour faire du tissé (rubans) ou du tressé (lacets), puis celle des bobines de trame, les canetières, qui permettront de remplir les canettes. Les couturières reconnaissent ce langage.On tresse ces dernières sur des tresseuses. Pour ce travail mécanique, il est important de bien régler la tension des fils. Nous voyons fonctionner ces machines avec des quantités de fils, qui peuvent être textiles, ou metalliques, ou élastiques (latex). Les rubans confectionnés par ces derniers serviront par exemple à maintenir en place le haut des slips des messieurs ou la lingerie des dames. Puis nous passons aux métiers à tisser, dont on voit un exemple très ancien du type de ceux utilisés dans l’antiquité. Ensuite, je “perds le fil”, si l’on peut dire, car je me noie dans les explications techniques.

Mais vous aurez un très bel exemple en suivant le compte rendu sur YouTube qui présente les mouvements de toutes les machines jusqu’à l’amélioration apportée par la machine à vapeur au XIXeme siècle et la mécanique Jacquard, qui sera également à l’origine des fabuleux progrès de la musique mécanique, le sujet qui nous réunit => https://youtu.be/c3VfuU0M-Fk

Nous voici en route pour la Ferme des Orgues, à Steenwerck, tenue par notre ami Patrick Desnoulez. Une très belle découverte pour ceux d’entre nous qui y viennent pour la première fois, un bonheur retrouvé pour les autres. Il est difficile de décrire toutes ses richesses, du plus petit au plus grand modèle. Pour ma part, je retiens un très beau gramophone laqué, un piano mélodico, non ce n’est pas un Racca, mais il est tout aussi intéressant. Le piano reproducteur m’emmène dans la magie de  deux beaux morceaux de musique, Chopin, puis Wagner. Ces instruments complexes reproduisaient fidèlement le jeu de l’artiste grâce à leurs rouleaux perforés. Les plus grands maîtres y ont enregistré leurs oeuvres. C’est ainsi que l’on peut écouter Debussy ou Paderewski par exemple.

Notre soirée se continue par un repas très copieux au restaurant “Au Coeur Joyeux”, à Steenwerck. Nous y passons une très bonne soirée grâce à son personnel charmant. Les échanges vont bon train après nos deux visites très enrichissantes.

Nous voici donc, après une bonne nuit à l’hôtel Campanile, dans le dernier lieu à découvrir :Le Musée de la Fête Foraine de Saint- André- lez-Lille. Nos organisateurs, Gérard et Georgette Mougin, ne pouvaient pas mieux choisir pour les passionnés de Musique Mécanique que nous sommes. Nous étions si pressés de le découvrir que nous sommes arrivés avant son propriétaire Didier Vanhecke, qui nous accueille avec toute cette chaleur propre “aux gens du Nord” comme on dit ailleurs en France.

La porte d’entrée est gardée par deux beaux chevaux de manège, et le lieu est à la hauteur des images proposées par la plaquette de présentation: un grand hall disposant à gauche d’un grand carrousel de 1908 animé par son orgue, devant lequel sont dressées les tables du déjeuner que nous prendrons après notre Assemblée Générale. A droite un kiosque pour prendre une consommation, et au fond un jeu de derby auquel nous participerons activement après le déjeuner. De là nous entrons sous un chapiteau préparé pour notre AG. Je laisse le soin à notre fidèle secrétaire de vous en faire le compte rendu. A l’issue de notre échange, Madame le maire de Saint-André-lez-Lille viendra nous dire un gentil mot d’accueil.

Puis c’est l’apéritif au bar et sous le kiosque, la répartition autour des tables, et, avant le repas, les grands tours sur la chenille, dans l’espace”Belle époque”meublé également d’un carrousel anglais et de beaux objets de manèges. Le décor du Moulin Rouge et du Sacré Coeur me rappelle mon enfance passée dans ce quartier tellement vivant. Quelle euphorie parmi les visiteurs prenant place sur une chenille qui accélère sa course et se recouvre selon la tradition…et l’on peut faire un deuxième tour!

Le repas est excellent et le plat de résistance est une carbonade flamande, spécialité de bœuf à la bière selon la tradition de la région.

Entre deux plats, on peut monter sur le carrousel, tourner un carton sur l’un des orgues, participer au tir à la carabine, il y en a pour tous les goûts. Car Didier Vanhecke est un collectionneur, qui a acheté en 2018 cette ancienne carrosserie pour installer sa collection. Le musée est ouvert sur réservation selon différentes formules à voir sur www.museedelafeteforaine.com  Le 1er samedi du mois est ouvert à tout public pour 15 €

Il faut bien se quitter pour rentrer chacun dans son coin de France, de Suisse ou de Belgique.

Sachons apprécier le temps que Gérard et Georgette Mougin consacrent pour nous, membres de l’AAIMM, à la préparation de ces voyages et de ces animations pour nous permettre de vivre ensemble notre amour de la Musique Mécanique. Un immense MERCI à eux et…qu’on se le dise!!!